Dans la vie, souvent, quand on se rencontre pour la première fois, on se demande mutuellement ce qu’on « fait dans la vie ». À savoir, par quel métier se définit on. C’est en effet l’un des marqueurs sociaux et personnels les plus évidents à juger pour savoir à qui on a affaire. C’est facile, rapide et pratique, d’autant que les premières impressions sont souvent déterminantes.
Et pendant longtemps, j’ai répondu de la même façon à cette question : « Oh… Pas grand chose ». S’en suivait un sourire gêné qui feignait l’auto-dérision sans faire illusion.
Au moment où j’écris ces lignes, je peux beaucoup plus fièrement, avec un sincère sourire, et sans la moindre hypocrisie, dire que je suis libraire. Au chômage, certes, mais libraire tout de même, puisque ce métier définit bien plus que le travail que je suis apte à exercer au quotidien.
D’où le titre de ce premier article. Ma passion de la littérature est intemporelle, elle est accrochée à ma peau, elle fait partie de moi, elle aide mon sang à couler ; parce qu’elle m’amène au partage. J’aurai sans aucun doute de nombreuses occasions de m’ouvrir plus personnellement au hasard de mes posts sur ce blog et alors vous comprendrez, nul besoin de m’épancher dès maintenant.
Tout ce que vous avez besoin de savoir, c’est que mon truc, c’est la Littérature de l’Imaginaire, mais que je défends bec et ongles une vision universaliste et populaire de la Littérature sous toutes ses déclinaisons. Je vomis le snobisme et l’élitisme. Je peux et je veux lire de tout, sans jugement de valeur autre que la qualité intrinsèque du texte que j’ai entre les mains.
Au plaisir de vous recroiser.