
Élan – Nightwish (Extrait de l’album Endless Forms Most Beautiful)
Un jour prochain, je prendrai sans aucun doute le temps de sortir Des Sorciers et des Hommes des cartons histoire de pouvoir en dire tout le bien que j’en pense et pourquoi ce bouquin est cher à mon cœur. Après la lecture difficile de La Tour de Babylone, il me fallait faire une petite pause dans la découverte de complètes nouveautés. Je ne connais pas assez l’oeuvre de Thomas Geha à mon goût, mais j’ai aimé tout ce que j’en ai lu pour le moment, c’était donc l’occasion rêvée de concilier mes envies, entre confort et exploration.
Le verdict est vite tombé, cette nouvelle ne modifie pas mon jugement premier, je vais continuer à lire ses livres.
Etant donné la longueur toute relative du récit, je n’en ferais pas de résumé, d’autant que sa construction atypique participe au plaisir de sa découverte. Mais j’y ai retrouvé ce que j’aime chez l’auteur ; un vrai talent de conteur au service d’un univers et de concepts originaux, souvent très beaux. Avec des allers et retours rapides entre les différents points de vue, on reconstitue doucement le puzzle, on s’amuse à essayer de deviner où l’on est en train de nous mener. L’ambiance est majoritairement fantastique, un style que Thomas Geha maîtrise particulièrement bien, jouant très bien sur les perceptions de ses personnages, plantant les graines du doute, les petits détails auquel on revient quelques pages après les avoir captés pour mieux y réfléchir.
La fin/chute est soignée, peut être un petit peu trop didactique, mais ne manque pas de poésie. Elle m’a en tout cas laissé un sourire sur le visage, satisfait du joli bouclage d’un conte dont les ouvertures laissent place à de belles idées, invitant au rêve et au voyage intérieur.
En bref, une agréable, bien que trop courte lecture, le genre dont on prendrait volontiers plus, dans le déroulé comme dans ce qu’elle pourrait offrir par la suite. Prenez un bon concept et faites le bien écrire, faites le bien éditer aussi (petit clin d’œil à la responsable de cette édition spéciale) et tout se passera bien.
Au plaisir de vous recroiser,
En attendant, que votre avenir soit rempli d’étoiles.
One comment on “Une île (et quart) sous la lune rouge, Thomas Geha”