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Ravinger & Ward T2 – La Sirène Bipolaire, Céline Badaroux

Kick – Saint Chaos (extrait de l’album Seeing Red)

Il faut savoir se faire plaisir dans la vie, c’est un fait. Or, dans le contexte actuel un (beaucoup) morose, et avec la perspective des fêtes, je me suis dit qu’il était bien temps de me faire plaisir de la façon la plus convergente possible. C’est à dire que je faisais d’une pierre deux coups : je me fais du bien à moi, et je fais un un peu de pub à l’amie Céline Badaroux, qui mérite au moins ça pour Noël. J’avais aimé La Licorne Assassinée, il n’y avait aucune raison imaginable pour moi que La Sirène Bipolaire déçoive.
Et en effet, elle n’a pas déçu. Je préviens, on va faire court. Parce que Noël, j’avoue, un peu, mais aussi et surtout parce que je n’ai pas grand chose à rajouter depuis la première fois.

Depuis la fin de l’affaire de la Licorne assassinée qui leur a apporté des lauriers, Ravinger et Ward partagent leur vie entre la poursuite acharnée par Ward du terrible Dr Nyx et des affaires plus communes. Or, voilà que le Palais et la Reine les mandatent discrètement pour retrouver la Perle des Bermudes, princesse sirène disparue comme par enchantement, et dont la présence (et la survie, évidemment) ont une influence capitale sur les relations géo-politiques. Une bonne raison pour le duo de se concentrer sur cette unique affaire et oublier le Dr Nyx pour le moment.

Saluons pour commencer l’évidence, à savoir que les bases de cette série littéraire sont solides. Le monde féérique de Ravinger & Ward est clairement ce que je préfère dans ma lecture, tant sur la forme que dans le fond. Parce que j’aime lire quelque chose qui transpire à ce point l’enthousiasme ; chaque néologisme créé, que ce soit dans les dialogues, dans les descriptions ou juste pour le plaisir d’inventer quelque chose en passant, c’est un petit bonbon. Et incidemment, ça apporte toujours un peu plus de cohérence à un monde solide et crédible, ce qui est quand même un sacré plus. Donc, oui, un world-building toujours aussi plaisant, d’autant plus qu’il apporte en filigrane une certaine nuance, d’intelligentes touches de gris à une ambiance acidulée qui aurait facilement pu tourner à l’écœurant si elle n’avait pas été si maîtrisée, justement. J’aime bien l’équilibre, donc forcément, ça me parle. Entre les traumatismes de Ravinger toujours présents, l’enthousiasme parfois contre-productif de Ward ou certains événements de la novella, il y a une habile balance entre la joie communicative et pâtissière du récit et ces petits détails qui viennent ponctuellement la contrebalancer. On prend les mêmes et on recommence, en substance. J’avais dit que je me répéterais.

Là où je ne me répèterais pas, c’est au niveau de la progression de l’intrigue. Là où j’avais trouvé que la premier volume allait parfois trop vite et manquait peut-être un peu ses occasions de s’appesantir, je serais nettement plus clément pour le deuxième. D’abord parce que l’affaire dont il est question est beaucoup plus resserrée, ce qui va je pense dans le sens d’un ouvrage destiné à un public plus jeune que moi (je ne l’oublie pas) ; et donc la cohérence d’ensemble fonctionne mieux à cet égard à mes yeux. Peut-être que La Sirène Bipolaire bénéficie à cet égard du travail de mise en place de son prédécesseur, c’est fort possible, il demeure que j’ai trouvé ce volume clairement plus carré dans son déroulé et ses enchaînements. Et comme les dialogues, les rouages de l’enquête et les dynamiques entre les personnages sont toujours aussi impeccables, bah ça marche tout simplement mieux que le premier volume, grâce à ces quelques ajustements positifs marginaux. Donc pouces en l’air.

Et re-pouces en l’air pour le dernier tiers. Surtout la toute fin. J’ai trouvé ça aussi malin que surprenant, dans le genre double/triple bluff, et si j’étais déjà convaincu de lire la suite, je le suis encore plus maintenant. Voilà, j’en dis pas plus.

En bref de bref, de la continuité avec de l’évolution et quelques améliorations, que demande le peuple. C’est toujours léger, c’est toujours fin, ça se mange toujours sans faim, pour peu qu’on goûte à la fantasy animalière et à l’adaptation très libre de Sherlock Holmes. Moi oui, j’en reprendrais bien du rab’, merci beaucoup Mme Egerton.
Rien à rajouter, sinon vous enjoindre à découvrir tout ça vous-mêmes, et à passer de bonnes fêtes, parce que le timing est quand même impeccable.

Au plaisir de vous recroiser.
En attendant, que votre avenir soit rempli d’étoiles. 😉

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