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Les Chroniques d’Uberwheel – Tuning Wars, Céline Badaroux

Imaginez un sticker indiquant « Exemplaire super exclusif de la mort pour blogueur de l’espace » quelque part là-dessus pour une expérience complète.

Thrift Shop (feat. Wanz) – Macklemore & Ryan Lewis (extrait de l’album The Heist)

Un autre jour, un autre SP. Dans la lignée de ma chronique sur son Gang des Lolitas contre la Sirène Vampire, il s’agit de profiter encore plus de ma relation privilégiée avec ma pâtissière de l’Imaginaire favorite ; expliquant que j’ai pu mettre la main aussi tôt sur son nouvel opus pas-vraiment-nouveau. Inédit pour moi et en papier, donc, puisque cet épisode des Chroniques d’Uberwheel avait trouvé son premier foyer sur une appli de lecture numérique à laquelle je n’ai pas prêté d’attention particulière ; on a tou·te·s nos côtés conservateurs. Mais qu’importe ! La question est de savoir si la nouvelle création de Céline Badaroux était fidèle à ce que je sais et apprécie d’elle, me mettant ou non l’eau à la bouche.
En un mot : oui. En un peu plus de mots : oui, même si…
Procédons.

Alors, oui, je vais pinailler un peu : c’est plus fort que moi, et j’ai des goûts bien arrêtés, quand même à force. Mon appréciation des ambitions comme du travail de l’autrice du jour ne m’empêcheront jamais d’être absolument transparent à leur propos. Mais rassurez vous, si pinaillage il doit y avoir, il ne sera que mineur, et tiendra en très peu de volume. Pour le dire clairement : c’est trop court. La faute sans doute au découpage originel du format numérique promettant une lecture rapide ; l’essentiel des aventures de Dink le mécano licorne de l’espace à la magnifique crinière multicolore manque un poil de densité pour me convaincre entièrement : ça manque un peu de chair et de respirations entre les péripéties et les dialogues. J’aime beaucoup l’idée d’un lieu unique comme seul théâtre de toutes les aventures de notre héros et de son surprenant compère, mais ça ne m’empêche pas de trouver qu’il y a besoin d’un contexte organique en dehors, quelque chose pour conférer du poids à l’ensemble, de la matière. Voilà, c’est dit, je pense que pour de prochaines occurrences, que je souhaite ardemment, il faudra un peu plus de volume général pour pleinement me séduire.

Ceci étant dit, vous aurez noté que j’ai été séduit, et que j’ai envie d’autres occurrences. Parce que j’aurais beau dire, j’aurais beau faire, il demeure que Céline Badaroux a une formule qui marche sur moi. Et pas qu’un peu. Que voulez-vous, j’ai un terrible faible pour les personnages gouailleurs et fort en gueule, l’argot créatif et les emmerdes multicolores. Les loosers magnifiques, les péripéties à la con en cascade, la couillonnerie assumée, c’est ma came. Et Dink, avec son atelier de mécanique/tuning paumé dans une zone commerciale avec un compte en banque en rade et une propension trop élevée à subir mésaventures sur mésaventures avec le menton comme le verbe haut, je peux même pas faire semblant une seule seconde que ça me fait pas marrer. Ça me fait grave marrer. D’autant plus que l’autrice en question maîtrise toujours autant son sujet pour ce qui est d’instaurer une ambiance en quelques mots. Entre le jargonnage licornesque, les petits détails d’une pop-culture future ou juste des éléments de langage et de folklore autres, l’aspect dépaysement fonctionne super bien, d’autant mieux que le récit en est d’autant plus fun.

Je parlais de pâtissière de l’Imaginaire, voilà que Céline Badaroux se fait confiseuse : Tuning Wars est un petit bonbon. Tout sucré, tout doux, il ne vous remplira sans doute pas l’estomac à lui tout seul, mais il vous fera passer un bon moment, avec des paillettes dans les yeux. C’est un très bon arrangement à passer, à mes yeux. Donc j’en prendrais un paquet complet, merci beaucoup, avec un option sur les paquets suivants dès la sortie des fourneaux, merci beaucoup.
C’est parfois aussi simple que ça.
Et c’est un : p’tit bonheur.

Au plaisir de vous recroiser.
En attendant, que votre avenir soit rempli d’étoiles. Et de paillettes. 😉

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